Cercles de Bridge Woluwé-Saint-Lambert
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Hebdobridge n° 139 : les lois 20 et 40 du Code International de Bridge, édition 2017, le carton "Alerte"

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Résumer en un article tout ce qui, du règlement, concerne les enchères conventionnelles et la façon de les traiter est une mission
impossible !
De plus, au sujet du fameux carton "Alerte", le Code International édition 2017 renvoie au Règlement National des Compétitions édition 2017 et ... réciproquement !
Il faut dire que le Code est friant des renvois d'une loi à l'autre, créant ainsi un spaghetti qui n'a rien de Bolognais !
 
En ce qui concerne nos tournois de régularité, faisons simple : lorsque votre partenaire fait une enchère conventionnelle, posez le carton "Alerte" sur la table. Je sais que ce n'est pas toujours obligatoire, notamment si la convention fait partie des conventions décrites dans le SEF (Système d'Enseignement Français) : il ne faut pas alerter une "troisième forcing", ni un "Roudi", ni un 2 Sans-Atout fitté. Mais bon, si vous n'êtes pas certain que l'enchère conventionnelle du partenaire fait partie du panel des enchères reprises dans le SEF, alertez-là !
 
Et vous, voyant de carton alerte adverse, ne vous enquérissez d'explications que si cela peut changer quelque chose à vos enchères à vous : si donc ce n'est pas le cas, ne bronchez pas ... jusqu'à l'entame où là, avant qu'elle ne soit faite, vous pouvez demander de quoi il retournait.
 
Quelques exemples de situation :
 
1. Votre partenaire dépose son carton "Stop" et intervient à 2 Sans-Atout sur l'ouverture à sa droite de 1 Pique.
Vous posez le carton alerte et l'adversaire à votre gauche demande de quoi il s'agit.
Vous lui répondez honnêtement : "mon partenaire a un bicolore rouge" et dans la foulée ce dernier s'écrire "pas du tout !".
Que faire ?
C'est simple, appeler l'arbitre, car l'intervenant à 2SA doit se taire, bien que l'explication de son partenaire soit fausse. Il doit appeler l'arbitre, directement ou à la fin des enchères.
 
2. En Nord, donneur, votre main est la suivante :  ♠ ARV65432  ♥ 87  ♦ 10 ♣ 54
Vous ouvrez de 2♠. Est demande à Sud de quoi il s'agit.
Sud répond : faible avec six cartes à Pique.
Or vous avez 8 cartes à Pique.
Devez-vous rectifier l'explication ?
Et si oui, quand ?
Réponse : jamais ! En effet, la loi 40.C.1 dit ceci : "Un joueur peut déroger aux agréments de son camp mais à condition que son partenaire n’ait pas plus de raison que les adversaires d’être conscient de la dérogation".
En bref, vous avez en quelque sorte trompé vos adversaires, mais aussi votre partenaire. C'est votre droit le plus strict.
 
3. Voici une séquence d'enchères "classiques". J'ai noté d'un point d'exclamation les enchères qui ont été alertées.
 
Nord      Est          Sud          Ouest                     Note
1♠           Passe    2SA !        Passe                    2SA > fitté 11+HLD
3♠ !         Passe    3SA !        Passe                    3♠ > 15-17H et un singleton ou une chicane. 3SA > dans quelle couleur ?
4♦ !         Passe    4♥ !           Passe                    4♦ > en Carreau.  4♥ > contrôle Coeur         
4SA        Passe    5♣ !           Passe                    1 ou 4 clefs
6♠           Fin
 
A la place d'Est ou de Ouest qui ont des jeux quasi "blancs", je ne demanderai aucune explication sur ces six enchères conventionnelles durant les enchères, mais bien avant l'entame !
 
4. Votre partenaire en Sud ayant ouvert de 1 Coeur, suivi d'un Passe adverse, vous avez déposé votre carton "Stop" et celui de 3 Coeur.
Votre partenaire reste muet et on en reste là. Contrat de 3 Coeur par Sud.
Suite à l'entame, vous déposez vos cartes et là, stupéfaction de vos adversaires : vous avez 4 Coeurs de l'As et 3 petits Piques, Carreau et Trèfle.
Mais enfin s'étonne l'entameur, vous avez fait un soutien à saut et êtes faible de chez Faible !
Vous devriez, d'après le SEF, avoir environ 11HLD !
Arbiiiitre !
Il a bien raison : l'arbitre se presse d'arriver à la table et analyse rapidement la situation : les défenseurs ont à eux deux environ 28 HLD avec un fit Pique, mais ils se sont tus, pensant à juste titre que vous aviez ces 11HLD annoncés et donc eux, largement moins de 20.
L'arbitre attribue un score ajusté, en votre défaveur.
Vous aurez tout le temps d'exiger de votre partenaire, à la fin du tournoi qu'il vous offre un pot au Bistro du coin, par oubli d'alerte !
 
 
 

 

Hebdobridge n° 138 : les lois 45, 46 et 47 du Code International de Bridge, édition 2017

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Nous nous en tiendrons ici aux cartes du mort jouées par le déclarant, sans toutefois entrer dans tous les détails, souvent tordus, du règlement !
 
Dura lex sed lex
 
Loi 45 : "Le déclarant joue une carte du mort en la nommant, après quoi le mort la prend et la place face visible sur la
table. En jouant de la main du mort le déclarant peut, si nécessaire, prendre lui-même la carte souhaitée."
De plus, "Une carte du mort est jouée si elle a été délibérément touchée par le déclarant, sauf dans l’intention soit
de ranger les cartes du mort soit d’atteindre une carte au-dessus ou en dessous de la ou des cartes touchées."
Enfin, "le mort ne doit ni toucher ni indiquer une carte de son jeu sans instruction du déclarant"
 
A retenir de cette loi : c'est le déclarant qui indique les cartes du mort à jouer, pas le mort qui est et reste ... "mort".
Même s'il semble évident quelle carte du mort fournir, ce dernier doit impérativement attendre que son déclarant désigne la carte à jouer : la distraction, ça existe !
 
Loi 46 : "En appelant une carte du mort pour la jouer, le déclarant devrait énoncer clairement à la fois la couleur et le rang de la carte désirée."
Il y a cependant un peu de flexibilité : "Si le déclarant, en jouant du mort, appelle « gros » ou toute autre formulation similaire on considère
qu’il appelle la plus forte carte de la couleur indiquée."
Idem pour "petit" et d'ailleurs, si le déclarant n'indique que la couleur, c'est la plus petite carte qui doit être jouée : "Si le déclarant désigne une couleur mais non un rang, on considère qu’il appelle la plus petite carte de la couleur indiquée."
Enfin, et peu de joueurs le savent : " Si le déclarant indique un jeu en ne nommant ni la couleur ni le rang (par exemple en disant « jouez n’importe quoi » ou toute autre formulation similaire), n’importe quel joueur de la défense peut choisir la carte du mort."
 
Mise en situation
 
1. Assis en Sud vous êtes mort. Votre gentille partenaire, déclarante joue Coeur de sa main. Est fourni et elle vous dit : "petit Coeur".
Comment réagissez-vous : non, ce n'est pas, quoi que vous l'espériez, une proposition pour la soirée. Jouez simplement le plus petit Coeur de votre main et pour ce soir, espérez...
 
2. Nord, déclarant, est à la tête du contrat de 4 Pique.
Après avoir extirpé les atouts adverses, à un moment donné, il joue un Carreau maître de sa main. Le mort n'en a plus.
Le déclarant dit : "joue n'importe quoi". Le mort s'apprête à défausser un Trèfle, mais Est dit : non, non, qu'il coupe ce Carreau !
En tant que déclarant, comment réagissez-vous ?
 
3. Au mort à l'As de Pique, le déclarant dit "Roi". Or il y a au mort le Roi de Pique, de Coeur et de Carreau.
Lequel le mort doit-il jouer ?
 
4. Le déclarant, toujours assis en Sud, joue le 3 de Carreau de sa main. Est fourni le 2 et le déclarant dit "prend" : en Nord, vous avez dans cette couleur l'As, le Roi et le 10. Quelle carte devez-vous jouer ?
 
5. A Sans-Atout, Est, en main, joue le Valet de Pique. Le mort détient l'As et la Dame de la couleur. Le déclarant dit "Dame". Ouest met illico le Roi mais le déclarant se ravise : "non, pardon, mets l'As". Est-ce autorisé, à ce stade ?
 
6. Grand Chelem Carreau, joué par Sud (comme d'habitude !). A la troisième levée, Sud joue petit Coeur de sa main, Est met l'As, et le déclarant  dit à son partenaire "coupe", alors qu'il y a encore le 2 de Coeur au mort. Le mort obéit et coupe, car il ne peut intervenir verbalement. Correct ?
 
Solution
 
1. L'espoir fait vivre...
2. Le déclarant n'a plus rien à dire, il doit couper du mort !
3. Le Roi de Pique, bien sûr
4. Il faut mettre le 10
5. Que nenni, car Ouest a déjà fourni
6. Absolument pas, la défense devrait, ici, faire rectifier ou appeler l'arbitrer si le déclarant est de mauvaise foi !
 
 

Hebdobridge n° 137 : la loi 7 section B article 2 du Code International de Bridge, édition 2017

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Cela ne vous dit sans doute rien, et pourtant : la loi en question impose à chaque joueur, avant de regarder les cartes de sa main, de les compter pour vérifier qu'il en a bien exactement treize.
La loi stipule précisément ceci : "Chaque joueur compte ses cartes faces cachées pour s’assurer qu’il en a bien treize..."

L'observation du comportement des joueurs de notre club permet facilement de déterminer les joueurs qui ont déjà participé à des tournois de plus grande envergure que les tournois de régularité auxquels nous sommes habitués : ces joueurs-là comptent leurs cartes. D'autres aussi, bien sûr, mais pas tous.
 
Alors, comment compter ses cartes ?
 
Je vous livre les différentes techniques de comptage que j'ai observées dans notre club : si vous ne comptez pas vos cartes, à présent faites-le, c'est obligatoire, et vous avez ici l'embarras du choix de la façon de procéder.
 
1.MT : compte ses cartes en les déposant une à une sur la table, chaque carte émettant un petit bruit sec.
2.PT : ouvre son jeu en éventail faces cachées, plus bas que la table et fait un comptage visuel rapide.
3.AB : compte ses cartes faces cachées, en les faisant passer d'une main à l'autre.
4.PV : ouvre son jeu en éventail faces cachées, sur la table, mais le jeu est légèrement et mal incliné.
5.JP : dépose ses cartes en tas sur la table et, avec pouce et index, fait défiler les cartes en les comptant : tac, tac, tac ...
6.XZ : soupèse ses cartes et estime ainsi au poids, si le compte y est.
7.NB : dépose son paquet de cartes sur la table et estime si l'épaisseur du paquet correspond bien à treize cartes.
8.GD : ouvre son jeu comme pour jouer et compte ses cartes en les voyant.
9.JH : range ses cartes par couleur, sans les compter.
10.FR : attend que les autres aient compté leurs cartes et si personne ne rouspète, c'est qu'il a bien treize cartes aussi.
 
Clairement, les techniques 1 et 5 abîment légèrement les cartes, et cela peut faire un peu de bruit : nous les déconseillons vu que les cartes vont ensuite passer dans notre machine infernale à distribuer les cartes et les cartes abîmées, elle n'aime pas.
Technique 3 : il y a un risque qu'un autre joueur puisse visualiser l'une ou l'autre carte lors du comptage.
La technique 4 permet à son partenaire de visualiser discrètement ses cartes vu que le jeu est incliné en sa faveur.
La technique 9 est celle majoritairement appliquée par nos joueurs : elle est interdite, puisqu'il n'y a pas comptage et ...
La technique 8 est également fautive car s'il compte par exemple quatorze cartes, il sait quelle carte ira chez celui qui n'en a que douze.
La technique 6 : ne l'utilisez que si vous êtes capable de faire la différence entre 26,3 et 28,5 grammes (soit 2,2 grammes)
La technique 7 exige que vous puissiez détecter une différence de 0,3 millimètres dans l'épaisseur du paquet.
La technique 10 est celle des paresseux.
 
Il n'y a donc qu'une seule façon valable et légale de procéder : la technique n° 2.
Tiens, c'est justement la mienne !

Hebdobridge n° 136 : souvenir d'une donne de dingue

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Voici une donne mémorable, jouée dernièrement : le contrat final de 5♠ annoncé a réussi avec une levée supplémentaire, alors que l'analyse en "Double Dummy" (double mort) indiquait qu'il n'y a, à cartes ouvertes, que sept levées à y faire !
 
Est donneur, tous vulnérables.
Les distributions sont pour le moins inhabituelles, n'est-ce pas !
 
                                                             Nord
                                                            ♠  10 3 2
                                                            ♥  10 8 7 6 5
                                                            ♦  -
                                                            ♣  R V 10 5 3
                              Ouest                                                   Est
                              ♠  A R V 9 7 6 4                                    ♠  8
                              ♥  R V                                                    ♥  A D 9 4 3 2
                              ♦  10 4 2                                                ♦  A D V 9 3
                              ♣  6                                                       ♣  7
                                                            Sud
                                                             ♠  D 5
                                                             ♥  -
                                                             ♦  R 8 7 6 5
                                                             ♣  A D 9 8 4 2
 
 
Voici la séquence des enchères suivantes :
 
Nord      Est          Sud          Ouest        Note
               1♥          2SA            3♠               Nord a alerté le 2SA, bicolore mineur
4♣          Passe     Passe          4♠               
Passe     Passe     5♣               5♠             
Fin
 
Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce furent des enchères mouvementées !
 
Entame Valet de Trèfle de Nord, qui tient (évidemment !). Sud met le 9 de Trèfle, en espérant que son partenaire comprendra qu'un retour Coeur (la plus chère hors atout) sera le bienvenu.

Malheureusement, Nord n'a pas pris le temps d'une réflexion payante et a joué atout, pour faire sauter le 8 d'Est, prêt à couper Trèfle.
Sur ce switch malheureux, le déclarant a établi douze levées tambour battant : il a rejoué atout puis Roi et Valet de Coeur.
Ensuite Carreau pour l'As, As et Dame de Coeur en défaussant de sa main ses deux petits Carreaux restants et c'est fini.
 
Quel était le bon switch à faire, pour Nord, après la première levée ?
La seule façon de battre ce contrat osé de 5 Pique est de jouer Coeur, dans l'espoir de voir Sud couper directement, ce qui est très probable, Sud ayant au grand maximum 3 cartes dans les majeures, après son intervention bicolore mineure.
Et quel Coeur jouer ?
Un petit, pardi, pour demander à Sud, s'il coupe, de jouer Carreau !
D'ailleurs, après avoir coupé, Sud aurait joué petit Carreau sans hésiter, n'est-ce pas ?
On assiste alors à une double coupe de la défense, réduisant à 7 le nombre de levées que le déclarant réalisera.
 
 

 

Hebdobridge n° 135 : l'historique du bridge

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Selon l'encyclopédie Universalis, le bridge est probablement apparu autour de 1870 dans les milieux diplomatiques en poste à Istanbul, il est le fruit d'une lente évolution qui plonge ses racines loin dans le temps. L'ancêtre le plus historique est le tarot, porteur de la notion d'atout et inventé au XVème siècle dans les cours princières d'Italie du Nord, mais le tarot nécessitait l'ajout d'une série spéciale - les "triomphes" au jeu ordinaire arrivé quelque cinquante ans auparavant.


Très vite, le principe de l'atout fut transposé aux autres jeux: il suffisait d'affecter à ce rôle une des quatre couleurs. Cette sélection était laissée au hasard.

Ainsi naquit autour de 1500 une famille de jeux assez simples, pareillement nommés, "triomphes", que les usages locaux diversifièrent. On distingue une triomphe française, ancêtre de l'écarté, une triomphe espagnole, qui donnera naissance au siècle suivant à l'hombre, une triomphe allemande et une triomphe anglaise. Cette dernière, fort appréciée au XVI siècle dans les îles britanniques, devait à son tour engendrer le whist, qui sous la graphie whisk, fait ses premiers pas au début du XVII.


Il fallut près de cent ans pour que le jeu s'impose. Le whist, en effet, a longtemps gardé une image peu prestigieuse. Vers 1720, les règles changent un peu : désormais, toutes les cartes sont distribuées et la marque est aménagée, certaines options sont abandonnées. La simplicité des règles du whist, qui sont à peu près les mêmes que celles du jeu de la carte au bridge, ouvrait des perspectives de stratégie d'autant plus intéressantes que le calcul des probabilité était devenu possible.

Edmond Hoyle(1679-1769) fut l'homme qui propulsa le whist au rang de grand jeu. Un manuel, publié en 1742, devint un foudroyant succès d'édition et permit au whist de franchir la Manche. A partir du milieu du XVIII, l'Europe adopte le jeu, lui assurant une carrière internationale qui perdurera jusqu'à la fin du XIX.

Mais en gagnant de nouveaux territoires, le whist donna prise aux hybridations. C'est ainsi que l'idée de confier le choix de l'atout à un tour de parole plutôt qu'au hasard de la retourne de la dernière carte - idée venue d'Espagne avec l'hombre et ses dérivés(quadrille, médiateur) - fut l'occasion, vers 1780, de créer un nouveau jeu, le boston. Celui-ci, évoluant rapidement, en vint à se doter vers 1810 de véritables enchères en forme … de contrats (jouer seul contre trois ou avec un partenaire, en proposant un certain nombre de levées ou, au contraire, en promettant d'en faire le moins possible) et même d'une hiérarchie des couleurs allant jusqu'au sans atout, alors nommé "quatre-couleurs".

Pendant ce temps, l'habitude de jouer au whist avec un mort trouvait en France un terrain 
d'élection. Mais c'est sans doute en Russie que les essais de jeux combinant diverses innovations venues d'un peu partout - les enchères, la hiérarchie des couleurs, le sans-atout, le mort, etc. ..- furent les plus nombreux. Parmi eux , on relèvera le yeralash (littéralement pêle-mêle), dont une variante encore inaboutie paraît avoir été introduite à Constantinople vers 1870 par les Russes.


Rebaptisé britch, un terme peut-être emprunté au serbo-croate, le jeu fut adopté immédiatement par la colonie des diplomates et financiers occidentaux. Le britch gagna l'Occident peu après. Paris et Londres le reçurent dès les années 1880. En 1886 paraît à Londres la plus ancienne règle imprimée du jeu, intitulée Biritch or Russian whist. Un peu plus tard, le terme subit une réfection anglicisante qui le changea en bridge, nom qui lui est resté. En France, le Figaro publie une description du jeu dès 1893.

 

Déjà, le bridge commence à chasser le whist dans les clubs huppés où il était joué. Pourtant, le nouveau jeu n'est pas encore au point. C'est le donneur en effet qui décide seul de l'atout. Le premier code officiel de bridge est rédigé en 1897. Grâce à des militaires anglais, il passe en Inde en 1904, d'où il revient avec un premier système d'enchères.

Les enchères n'apparaîtront qu'en 1905. Du coup la marque du jeu se modifie sous l'impulsion des Américains, qui n'ont pas été les derniers à adopter le bridge. La hiérarchie des couleurs telle que nous la connaissons s'installe.

Le jeu contemporain résulte d'innovations introduites par Harold Stirling Vanderbilt, qui emprunte  beaucoup de ses idées ailleurs, notamment aux règles du commerce. Il écrit les règles pour le bridge-contrat en 1925 en introduisant notamment la notion de "vulnérabilité", et cette forme devient rapidement dominante. On doit l'évaluation en "points d'honneur" à Milton Work et la modification de la marque à sans-atout à Ely Culbertson.

 

 

 
  1. Hebdobridge n° 134 : quelques donnes "préparées" (suite n° 1)
  2. Hebdobridge n° 133 : quelques donnes "préparées"
  3. Hebdobridge n° 132 : éthique et convenances au bridge
  4. Hebdobridge n° 131 : donnes "préparées" et mathématiques (suite)

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Classements divers

  • Top ten provisoire 2025
  • Classement de la sortie club 2025
  • Classement définitif 2024

Comité

  • Mot de passe perdu ?
  • Identifiant perdu ?

Les Cercles

  • Règlement d'ordre intérieur
  • Joueurs (dernière mise à jour le 25 mai 2025)
  • Statuts
  • Tarif des boissons (janvier 2025)
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Tournois

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