Futur hebdobridge
Futur hebdobridge
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Je me suis intéressé dans cet hebdobridge aux enchères où, à un moment donné, un joueur enchéri au niveau de quatre en mineure.
Voici donc une liste non-exhaustive de ces cas :
1. Ouverture de 4♣/4♦
Barrage avec une couleur huitième, non maîtresse. et 5-10H
2. Après ouverture de 2♣
Sur le relais obligatoire à 2♦, 4♣/4♦ de l'ouvreur montre un bicolore majeur, respectivement 6♥/5♠ et 6♠/5♥ avec trois perdantes.
Etonnament, peu de joueurs connaissent cette convention qui pourtant fait partie de l'arsenal du SEF !
3. Après ouverture de 1SA suivi d'un Texas mineur
Après Texas mineur auquel le déclarant se plie, le répondant annonce 4 dans :
- 
la couleur du Texas : ambition de chelem
 - 
l'autre mineure : couleur courte (chicane ou singleton) avec ambition de chelem
 
4. Après ouverture barrage de 3SA
Demande à l'ouvreur de passer sur 4♣ ou d'annoncer 4♦ (sa longue fermée)
5. Après ouverture de 2SA
- 4♣ est un Texas pour les ♦
 - 4♦ indique un bicolore 5+5+ majeur
 
6. Après ouverture de 1SA
4♣/4♦ en réponse du répondant montre un bicolore majeur, respectivement 6♥/5♠ et 6♠/5♥
7. Splinter sur ouverture majeure
Sur ouverture de 1♠/1♥, les réponses de 4♣/4♦ sont des Splinter : le répondant est fitté, envisage au moins la manche et est chicane ou singleton dans la mineure annoncée à double saut. En principe, tout ceci dans le silence adverse.
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(inspiré par un de nos joueurs, Jacques Wouters)
Dans les années septante (oui déjà j'y jouais !), je jouais au bridge dans les bâtiments de la Faculté de Mathématiques de l'Université Catholique de Louvain, à Louvain-la-Neuve (1975 ?), presque tous les midis...
Ma partenaire, Anne Possoz (pour ne pas la nommer) m'avait invité à aller jouer dans le club de bridge de son père, à la salle l'Entraide de l'avenue Georges Henri.
Au troisième tour, nous jouions contre son père et son partenaire.
A la deuxième donne, ces deux-là se mirent à s'injurier violemment et le partenaire de son père se leva, mit son chapeau et parti en disant qu'il ne jouerait plus jamais au bridge avec monsieur Possoz. Ce qu'il fit !
Dans le film "Garde à vue (1981)" de Claude Miller, avec Michel Serrault, la réplique célèbre (elle circule sous de petites variantes) prononcée par Serrault quand on lui dit d’appeler un avocat est généralement citée ainsi en français : « Je n’en ai pas… enfin je n’en ai plus ! Une histoire de trois piques contrés et chutés. »
Et chez nous, régulièrement, des paires que se font et se défont régulièrement. Pas vrai, M.G. et D.V. ?
Enfin, et là c'est le sommet : en 1929 ...
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- Sud prend son jeu dans l'étui et, maladroitement, laisse tomber sur la table une carte, côté visible, et son partenaire la voit.
 - Est, dans la Lune, entame alors que ce n'est pas à lui, mais à son partenaire à le faire.
 - Sud ouvre 1 Sans-Atout et Ouest, qui regardait la table voisine, met son carton 1 Pique sur la table.
 - A la quatrième levée, Nord qui est en main joue Coeur et Est, distrait, coupe, puis reprend sa carte en se rendant compte de son erreur et dépose un Coeur sur la table.
 - La dernière levée étant consommée, les joueurs ne sont pas d'accord sur la résultat final mais arrivent entre eux, à un compromis.
 
Des situations, et bien d'autres de ce genre, se produisent régulièrement ... hélas bien trop souvent ... dans notre club de bridge.
Si vous jouez à la maison, par exemple en tournante, appliquez les règles que vous voulez ... mais pas au club !
Nous sommes réunis au club pour y jouer, et avant tout pour nous distraire, nous faire plaisir, passer un moment convivial avec les autres, etc...
Ceci ne doit pas nous empêcher de respecter le règlement du bridge qui, parfois, je vous l'accorde, semble un peu sévère dans les décisions à appliquer à la table, en fonction de la situation.
Et avant tout, rappelez-vous que l'arbitre, ce n'est pas vous, ni aucun des autres joueurs de votre table sauf ... à la table où joue l'arbitre !
Et donc, en cas de litige à votre table, quel qu'il soit, de grâce, appelez l'arbitre ou mieux, rendez-vous discrètement à sa table et demandez-lui de venir ... arbitrer à la vôtre (l'arbitre dans notre club est toujours assis en Nord à la table n° 1).
- Une carte de votre main, au début des enchères, tombe maladroitement sur la table : laissez la carte face visible sur la table, elle est pénalisée (loi 50). Vous n'y pouvez (presque) rien, mais vous avez donné involontairement un renseignement à votre partenaire. Lorsqu'arrivera le moment de jouer, vous devrez présenter cette carte à la première occasion "légale", sauf bien sûr si c'est votre ligne qui joue le contrat. Légale veut dire à l'entame, en attaquant, en fournissant, en défaussant ou en coupant. Certains ne comprennent pas le sens exact de ce "légal", le voici :
- A l'entame : vous devez entamer ? C'est la carte pénalisée qui est l'entame.
 - En attaquant : vous avez la main sur une levée : vous devez jouer la carte pénalisée.
 - En fournissant : on joue de la couleur de votre carte ? Vous devez la jouer.
 - En défaussant : on joue d'une couleur que vous n'avez plus : jouez la carte pénalisée.
En coupant : on joue d'une couleur que vous n'avez plus et votre carte est un atout : vous devez la jouer. 
 - Est, dans la Lune, entame alors que c'est à son partenaire à le faire : plusieurs cas de figures sont à considérer, disons pour l'exemple que le mort ne s'est pas étalé. Alors le déclarant peut accepter l'entame, et il devient le mort, ou la refuser et la carte entamée reste sur la table et est pénalisée (voir plus haut). Le déclarant peut exiger à l'entameur (le vrai) qu'il entame dans la couleur de la carte pénalisée, le lui interdire ou le laisser agir comme il veut (lois 54 et 50.D).
 - Sud ouvre 1 Sans-Atout et Ouest met son carton 1 Pique sur la table : l'enchère est insuffisante et la loi 27 s'applique. L'enchère peut être acceptée par l'adverse gauche du fautif. D'ailleurs s'il enchérit sans rien dire, c'est qu'il l'accepte. S'il refuse ça se complique et donc ... vous appelez l'arbitre !
 - Un adversaire coupe, mais se rend directement compte qu'il avait de la couleur jouée, et remplace sa carte d'atout par une carte de la couleur en question : la levée n'est pas consommée, comme on dit et donc pas de souci, mais sa carte d'atout indûment montrée devient un carte pénalisée. Il en serait tout autrement si la levée avait été consommée.
 - Désaccord sur le résultat final : appelez l'arbitre de ce pas et laissez vos cartes sur la table sans les ramasser. On a déjà entendu, à la suite d'un tel désaccord : "encode ce que tu veux, on s'en fout" (sic !). Peut-être que vous vous en foutez, mais ce n'est certainement pas le cas des joueurs des autres tables et ce n'est pas fair-play de fausser ainsi les résultats. Une fois de plus, on n'est pas à la maison où, d'ailleurs, j'imagine que ce n'est pas un tournoi que vous jouez, mais en partie "libre".
 
Le règlement international de bridge n'est pas là pour vous enquiquiner. Il est là pour corriger, autant que faire se peut, des irrégularités qui seraient dommageables aux adversaires du fautif, ou profiteraient, sûrement de façon non intentionnelle, à la paire fautive.