Régulièrement, une poussée de fièvre amène l'un(e) ou l'autre bridgeur(se) de notre club à s'interroger sur la validité des donnes préparées.
D'emblée je vous dis : le mot préparé est pour certains tendancieux (arrangé ?). Il vaudrait donc mieux dire "préparée ... par un ordinateur".
Ainsi l'un d'entre vous dont je garde, à sa demande, l'anonymat, s'interroge sur le côté "aléatoire" des donnes jouées récemment au club, renforçant son ressenti en nous écrivant : "j'ai noté différentes remarques d'autres joueurs allant dans ce sens".
Avant tout chose, je me permet de vous lister ci-dessous cinq articles que nous avons publiés sur ce sujet qui pour certains, semble "brûlant".
Vous les avez reçus à l'époque et je vous invite à les relire.
- Donnes "préparées" et mathématiques
- Donnes "préparées" et mathématiques (suite)
- Quelques donnes "préparées" (par ordinateur)
- Quelques donnes "préparées" (par ordinateur), suite
- Donnes "préparées"
Pour ceux qui maîtrisent la langue de Shakespeare, voici ci-dessous des liens vers quatre articles officiels relatifs au progamme "Big Deal ", le programme utilisé pour généré des donnes de façon aléatoire.
- Historique, et plus, au sujet du programme "Big Deal"
- Résumé de l'article ci-dessus en deux pages
- Statistiques des donnes de la Bermuda Bowl (année 2000 ?)
- Pour les matheux : détail du processus de génération aléatoire des donnes
Avant toute chose, sachez que ce programme n'utilise aucune contrainte, contrairement à d'autres; par là je veux dire qu'on ne peut pas orienter le choix des donnes dans un sens ou dans l'autre comme d'autres le permettent. Demander au programme de ne retenir que les donnes où par exemple un main a entre 15 et 17h, où un singleton etc... n'est pas possible.
Reste à générer "aléatoirement" des nombres qui eux sont ensuite convertis par un procédé mathématique clairement expliqué dans la documentation (voir dernier lien ci-dessus).
Pour ce faire, Dealer 4 se base sur les mouvements de la souris de l'ordinateur, et retient la position de celle-ci tous les dixièmes de seconde, jusqu'à obtenir un nombre décimal de 48 chiffres, auquel s'ajoute un autre nombre décimal de 48 chiffres généré, lui, par la date et l'heure du moment, des informations réseaux aléatoires et encore d'autres propriétés de l'ordinateur.